A6M5 Zero Type 52a ProfiPACK Edition

Le Mitsubishi A6M Zero, ou « Zéro-sen » pour les pilotes japonais, demeure l’un des avions les plus célèbres et reconnaissables de la Seconde Guerre mondiale. Symbole de la puissance aéronavale du Japon impérial, il fut, au début du conflit, le chasseur embarqué le plus performant au monde. Sa combinaison exceptionnelle de légèreté, de maniabilité et d’autonomie en fit une arme redoutable, capable de dominer les cieux du Pacifique jusqu’à l’apparition des nouveaux chasseurs américains à moteur radial plus puissants.

Conçu par l’ingénieur Jirō Horikoshi et produit par Mitsubishi, le Zéro entra en service en 1940 sous la désignation officielle de Rei Shiki Kanjo Sentoki — « chasseur embarqué de Type 0 », tirant son nom de l’année impériale 2600 (soit 1940). Il reçut du renseignement allié le nom de code Zeke, mais resta universellement connu sous le simple nom de Zero.

La version A6M5 Type 52a, reproduite ici par Eduard, représente l’une des évolutions majeures de la série. Introduite à partir de mars 1944, elle marquait un effort de modernisation du chasseur face à la supériorité croissante des appareils américains tels que le F6F Hellcat et le F4U Corsair. Le modèle 52a se distinguait par un revêtement d’aile plus épais, des saumons d’ailes raccourcis et fixés, ainsi qu’un système d’échappement individuel augmentant la poussée. Bien que légèrement plus lourd, il atteignait 565 km/h en palier et jusqu’à 740 km/h en piqué, améliorant considérablement la résistance structurelle et la vitesse maximale par rapport aux modèles antérieurs.

L’armement fut également renforcé avec deux canons de 20 mm Type 99 et deux mitrailleuses de capot de 7,7 mm, dont la cadence et la fiabilité avaient été revues. Ces améliorations ne suffirent cependant pas à combler l’écart technologique croissant avec les chasseurs américains de nouvelle génération, mieux motorisés et mieux protégés.

Le kit Eduard 82216 – ProfiPACK Edition à l’échelle 1/48 rend hommage à cette version emblématique du Zero avec un niveau de détail exceptionnel. Comme à son habitude, Eduard livre ici un modèle complet, élégant et historiquement précis :

– Pièces en plastique injecté Eduard, finement gravées, restituant fidèlement les tôles ondulées, rivets et lignes de structure ;
– Pièces photodécoupées pré-peintes pour enrichir les détails du cockpit, incluant le tableau de bord, les ceintures du pilote et les commandes ;
– Masques de peinture prédécoupés pour un travail précis des verrières et des roues ;
– Cinq options de décoration représentant des appareils issus de différentes unités de la Marine impériale japonaise :

1. Lt. Shinya Ozaki – Kōkūtai 343, Agana (Guam), juin 1944

2. Kōkūtai 653, Hikōtai 166 – Ōita, Japon, septembre 1944

3. Kōkūtai 221, Hikōtai 407 – Philippines, février 1945

4. ENS Sada-aki Akamatsu – Kōkūtai 302, Atsugi, février 1945

5. CPO Takanobu Obata – Tsukuba Kōkūtai, Japon, février 1945

6. – Planche de décalcomanies Eduard d’une grande finesse, garantissant un rendu net et précis des marquages japonais.

Ce kit ne comprend pas de pièces en résine, mais la qualité des composants en plastique et la présence d’éléments en photodécoupe assurent un réalisme supérieur. Le cockpit du Zero, caractéristique avec ses cadrans serrés et ses commandes tubulaires, est fidèlement reproduit, tandis que les surfaces de vol permettent de restituer avec élégance les formes fluides de l’appareil.

L’A6M5 Type 52a marque le point culminant du développement du Zero avant l’introduction de ses dérivés tardifs (52b et 52c), qui tentèrent vainement de renforcer la protection du pilote et les performances globales. Malgré son obsolescence croissante, le Zero continua à servir jusqu’à la fin du conflit, notamment lors des opérations kamikazes de 1945.

Le A6M5 Zero Type 52a – ProfiPACK Edition d’Eduard s’adresse aux maquettistes exigeants passionnés par l’aviation japonaise et les appareils du Pacifique. D’un réalisme saisissant, riche en détails techniques et historiques, ce kit incarne tout à la fois l’élégance, la légèreté et la tragédie du plus célèbre chasseur du Japon impérial.